u - EPONGES GRATTANTES ECOLOGIQUES - Toutes surfaces

u - EPONGES GRATTANTES ECOLOGIQUES - Toutes surfaces

LOT de 2 vertes

Producteur
Charlotte Laurant
Prix
3,20 €
Patientez
 

- 2 éponges face verte Toutes surfaces.

 

Multi-usages, ces éponges éco-conçues permettent de gratter et nettoyer grâce à leur face verte abrasive et d’éponger.

Idéales pour un usage quotidien dans la cuisine ou dans la salle de bain !

Les grattoirs verts sont fabriqués 100% à partir de bouteilles plastiques PET recyclées.

La partie éponge est fabriquée à partir de cellulose végétale dans une usine européenne sous la norme environnementale ISO 14001 (ensemble de normes environnementales).

Bandeau en papier recyclé, imprimé avec des encres à base végétale chez un imprimeur certifié Imprim’vert.

Lavage en machine à 40°.

Jeter dans les poubelles de recyclage.

 

POUR ALLER PLUS LOIN...

L’éponge, ou l’indispensable objet du quotidien

Un nettoyage sans éponge, c’est un peu comme un arbre sans racine. Et pourtant, l’apparition de l’éponge remonte à peu de temps. Il faut attendre 1932, époque où on les fabriquait intégralement à partir de viscose. Ce n’est qu’à partir des années 1960, qu’elles se modernisent, adoptant une face pour gratter (verte) et une face pour essuyer (jaune).

Depuis, l’éponge est l’objet par essence de la propreté et du lavage. Et sa structure poreuse n’y est pas étrangère. En effet, cette dernière lui confère une grande capacité d’absorption : environ 22 fois sa masse sèche.

Sa double face pour gratter et essuyer/absorber, en fait un objet idéal pour frotter, laver et sécher. Si cet objet astucieux fait partie intégrante du parfait équipement pour nettoyer, connaissons-nous vraiment tout sur lui ?

La face de l'éponge qui gratte

Elle est un objet fort utile et indispensable pour briquer : nous avons nommé l’éponge. Au quotidien, elle nous sert à laver, récurer, astiquer. Et pour cela, elle a plus d’une corde à son arc : une face pour gratter, une autre pour essuyer ! Mais, n’aurait-elle pas aussi une face cachée ?

Les trois types d’éponges

L’éponge synthétique

Elle est en mousse de résine (dérivée du pétrole), souvent jaune et souvent traitée avec des produits chimiques qui lui donnent sa couleur et son côté résistant.

Elle n’est pas biodégradable. Qui plus est, si elle est dotée d’une face abrasive, elle contient une colle capable de résister à l’eau qui aggrave son impact écologique.

L’éponge synthétique végétale

Léponge végétale est fabriquée à base de viscose, issue de cellulose (pulpe de bois) et de coton. Auxquels il faut également ajouter des particules de sel, qui sont à l’origine des trous caractéristiques des éponges. À noter que le tout est parfois traité contre les bactéries pour éviter la prolifération de petites bêtes.

L’éponge végétale est biodégradable, voire compostable si non traitée avec un additif suspect (cet élément n’est pas toujours indiqué) et si non utilisée avec des produits potentiellement toxiques ou non dégradables.

Si le fabriquant n’a pas apposé de garanties sur son produit, plusieurs risques, notamment que des produits chimiques potentiellement polluants voire toxiques aient été utilisés dans la fabrication de l’éponge. Ceci pour donner à l’objet sa couleur, son aspect ainsi que sa résistance.

L’éponge naturelle

Plutôt utilisée pour la toilette, et notamment des peaux sensibles : l’éponge naturelle est d’origine animale. Il s’agit du squelette du dermosponge, vivant dans les mers chaudes tempérées. Par exemple, en Méditerranée, il est récolté depuis l’antiquité, sans que l’espèce ne semble en péril à ce jour.

L’éponge et l’environnement : ça gratte un peu

Bien souvent, sa production est énergivore et peu écologique. Si l’éponge est associée de fait à la propreté, ses modes de production eux, en revanche, sont pointés du doigt pour leur côté peu “durables”.

En effet, les impacts sur l’environnement ne sont pas très enthousiasmants : utilisation de ressources fossiles ou forestières, procédés de production énergivores et faible capacité de recyclage ou biodégradation en fin de vie.

L’emballage plastique autour de l’éponge pose aussi problème. 

C’est le cas par exemple, pour le procédé de fabrication des abrasifs : une fois mélangés, nylon et polyester qui en forment la base, sont transformés en nappes qui sont ensuite chauffées. Ces dernières passent alors dans des bains de grains, de liants ainsi que de colorants avant d’être à nouveau “cuites” puis collées sur l’éponge. Ceci permet d’obtenir un effet plus ou moins grattant. Nul n’en doute, un procédé de fabrication très gourmand en énergie. L’éponge perdrait-elle donc la face ? Toutes les éponges sont-elles concernées ?

L’éponge – Une face écolo et durable ?

C’est un fait : les éponges ou autres accessoires nettoyants devraient par essence être dans la capacité de rendre la planète plus propre, et non seulement notre maison.

Une préférence pour les éponges végétales à base de cellulose

En effet, d’une part la cellulose (glucide, principal constituant des végétaux et en particulier de la paroi de leurs cellules) est l’une des matières les plus abondantes sur Terre. Elle constituerait plus de 50 % de la biomasse et l’estimation tend à prouver que les végétaux permettraient d’en synthétiser 50 à 100 milliards. Ce qui laisse présager pour l’instant un risque peu élevé de pénurie.

D’autre part, les éponges végétales sont biodégradables, un plus pour l’environnement.

Les autres éponges ne sont pas toujours respectueuses de l’environnement.

Les éponges en loofa

Une option encore plus écologique est de choisir les éponges en loofa.

Mais qu’est-ce donc ? Le loofa (ou loofah) est un fruit en forme de concombre, qui trouve ses origines en Asie. Cultivé en Amérique du Sud depuis des décennies, on utilise sa fibre pour créer des éponges exfoliantes à usage domestique ou pour la toilette.

Cette plante de la famille des cucurbitacées est une véritable éponge végétale qui ne souffre ni d’ajout d’aide chimique dans sa culture ni dans sa récolte. Dense et non-uniforme, elle est idéale pour laver les plats en verre et les casseroles. Elle est aussi 100 % biodégradable et compostable. Le plus ? Tout le monde peut faire pousser du loofa !

Les éponges zéro déchet : la technique du tawashi

Pour tous ceux qui sont dans cette démarche du zéro déchet, ou plus simplement qui veulent  faire des économies en recyclant les vieux T-shirt ou les collants filés, il est très simple de fabriquer une lavette écologique, très efficace pour nettoyer la vaisselle. Comme son nom l’indique, la technique nous vient du Japon, où on utilisait le palmier à chanvre (Trachycarpus fortunei) pour tresser les éponges. De nos jours, c’est encore plus simple grâce à tous nos vieux T-shirt ou collants filés !

La démonstration en images :

https://www.youtube.com/watch?time_continue=7&v=PjqolAv1iJQ

Les éponges – Repères

  • Les français consomment 8 à 9 éponges par an. Ils sont les plus gros consommateurs d’éponges végétales en Europe : 3 éponges sur 4 vendues sont végétales.
  • Les français ont l’habitude de prolonger la durée de vie des éponges jusqu’à leur extrême limite.
  • En France, 74 millions d’éponges végétales sont consommées chaque année.